Qu'elle soit crue ou cuite, la viande est le produit phare travaillé par les professionnels de la boucherie et charcuterie. Ces formations sont très exigeantes car il faut pouvoir garantir une qualité et une fraîcheur irréprochables des produits. Métiers techniques mais aussi de conseil, ils offrent de vraies perspectives de carrière.
Faire confiance à l’alternance, c’est croire en l’avenir et en la formation des jeunes
Pour manipuler des denrées crues, le sens de l’hygiène et la propreté sont impératifs. L’habileté et la minutie permettront de développer les bons gestes et découpages.
Le sens de l’organisation, la créativité et un bon palais seront également valorisés lors de la formation.
Le travail est le plus souvent debout, il nécessite de s’adapter à des variations brusques de température et de transporter des charges parfois lourdes, donc une bonne condition physique est également nécessaire.
Le sens du contact favorisera les échanges avec une clientèle variée et les fournisseurs.
Pour gérer son propre commerce, il faut en outre avoir le goût de la gestion et de la comptabilité.
Comme d’autres professions de bouche, la boucherie et la charcuterie souffrent d’un déficit de main-d’œuvre qualifiée. Une personne bien formée à ce métier n’a donc aucune difficulté à trouver un emploi avec de réelles possibilités de développement de carrière.
93% des boucheries artisanales ont gagné des nouveaux clients
En 2020, les Français ont davantage cuisiné à domicile et acheté auprès des commerces de proximité. Selon la Confédération française de la Boucherie-Charcuterie-Traiteur (CFBCT), on note ainsi une hausse de la fréquentation des boucheries-charcuteries durant l’année 2020 et la tendance s’est poursuivie en 2021.
59% des boucheries ont leur boutique en centre ville
Les Français consomment 85kg de viande par personne par an, le double de la moyenne mondiale – et ce chiffre ne cesse d’accroitre depuis 1970.
On compte en France en moyenne 24 commerces de viandes pour 100 000 habitants en 2019, 26% localisés en commune rurale. Le nombre de commerces de viandes créés ou repris en 2021 est en hausse.
Le statut de société est le plus courant (73%) et les micro-entrepreneurs relativement peu présents dans le secteur. Seulement 19% des chefs d’entreprises sont des femmes et ce chiffre est stable depuis 10 ans. Le profil des boucheries charcuteries assez traditionnel : 43% des entreprises ont plus de 10 ans, 57% emploient des salariés.
Les tendances du secteur s’orientent vers la traçabilité, le bien-être animal et l’achat en ligne. Pour s’installer comme artisan boucher charcutier, les entrepreneurs.es doivent justifier au minium d’un CAP Boucherie Charcuterie.
Source : Tableau de bord 2022 – Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les métiers de l’alimentation
Parole d’apprenant
Faisons connaissance et parlons de mon projet
Les métiers de la boucherie charcuterie font partie du pôle d’excellence des métiers de bouche et restauration.
En vue de renforcer la pertinence et l’excellence de ses activités de formation, la SEPR travaille et organise son action en se référant à la notion de « centre d’excellence professionnelle » développée et promue par l’Union Européenne.
Des boosteurs de carrière
Pour se faire connaître et reconnaître au sein de la profession, il existe de nombreux concours : WorldSkills, MAF (meilleur apprenti de France), Rabelais des jeunes talents, Planche d’Auvergne, Vitrine boucherie…
Décrocher un prix constitue un véritable booster de carrière… mais la compétition est très importante.
Comment se préparer aux concours professionnels ?
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